Chiffres et actions

 La Filière Française Poissons, Crustacés et Mollusques (FFPC) regroupe les professionnels du poisson de pêche, du poisson d’élevage, des crustacés et des mollusques. Tous les métiers à l’exception de la conchyliculture y sont représentés:

 La production française : pêche, pisciculture, conchyliculture

En 2006, la production française a été de 792 000 tonnes pour un chiffre d’affaires de 1,734 milliards d’euros en première vente.

Sur ces 792 000 tonnes, 336 000 tonnes (1 010 millions d’euros) correspondent à de la pêche fraîche et 214 000 tonnes (176 millions d’euros) à de la pêche congelée. Enfin, 240 000 tonnes (533 millions d’euros) proviennent de l’aquaculture (189 000 tonnes de la production conchylicole et 51 000 tonnes de la production piscicole).).

 La production des pêches maritimes

En 2006, 22 000 marins pêcheurs embarqués plus de trois mois sur 7 671 navires ont mis en vente environ 550 000 tonnes de produits de la mer, soit plus de 230 espèces différentes dont plus de 150 de poissons, représentant un chiffre d’affaires de l’ordre de un milliards d’euros :

  • 250 000 tonnes de poissons, pour une valeur de 756 millions d’euros
  • 86 000 tonnes de crustacés, coquillages et céphalopodes pour une valeur de 254 millions euros

214 000 tonnes de pêche congelée et transformée pour une valeur de 177 millions d’euros. Le thon, avec 120 000 tonnes et 132 millions d’euros, représente les deux tiers de la pêche congelée.

 La production aquacole

La production aquacole regroupe essentiellement la production conchylicole (huître, moule…) et la production piscicole (poissons d’eau douce et d’eau de mer). Bien que participant à la production aquacole, l’élevage de crevettes reste marginal en France métropolitaine.

La Pisciculture

Grâce à ses nombreux cours d’eau et ses 5500 kilomètres de littoral, la France  présente de nombreux atouts pour l’élevage de poissons en eau douce et en eau de mer. Cette filière compte environ 600 entreprises. Elle concerne, avec la filière étang, environ 2 500 emplois directs et 10 000 emplois indirects, et représente un chiffre d’affaires de 260 millions d’euros HT.

  •  La salmoniculture d’eau douce :

35 000 tonnes de truites élevées en pisciculture d’eau douce sont produites chaque année. Il existe plus de 600 sites de production répartis globalement sur l’ensemble du territoire français mais certaines régions s’en sont fait une spécialité comme l’Aquitaine et la Bretagne, qui totalisent environ 50% de la production nationale. Parmi ces 35 000 tonnes, 80% sont destinées à la consommation, le reste étant réservé au repeuplement des rivières et à la pêche loisir. Si quatre espèces de salmonidés sont élevées en France (Truite Arc-en-ciel, Truite Fario, Omble de Fontaine ou Saumon de Fontaine, Omble Chevalier), c’est la truite Arc-en-ciel qui représente 95% de la production nationale.

 

  • La pisciculture d’étangs :

Cette activité représente 12 000 tonnes de production, dont la moitié pour les carpes, sur une surface de plus de 112000 hectares, au niveau national. Sur la production totale, 8 500 tonnes sont destinées au repeuplement, dont 60% pour la pêche privée.

  • La pisciculture marine et nouvelle:

La France, qui fut pionnière en Europe dans le domaine de l’élevage marin, atteint aujourd’hui une production de plus de 8 000 tonnes. La pisciculture marine et nouvelle produit six espèces de poissons: le bar (4300 T), la daurade royale (1900 T), le maigre (300 T), le saumon (1200 T), le turbot (800 T), et l’esturgeon avec un production de caviar de l’ordre de 18 tonnes.

Une soixantaine de sites assure la production (écloserie et/ou grossissement).

 

 La consommation

La consommation totale des produits de la mer en France est de 2 230 000 tonnes soit une consommation de 35,5 kg par habitant en équivalent produit entier.
En 2007, les ménages ont acheté 230 000 tonnes de poissons, coquillages, crustacés frais pour un montant de 2,1 milliards d’euros (données en poids net issues de panel consommateurs).
Ces achats ont été répartis en valeur comme suit : 66% pour les Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) et 34% pour les poissonniers (en boutique ou sur les marchés) et les ventes directes.
En 2007, les restaurants ont acheté 115 000 tonnes de poissons, coquillages et crustacés frais.

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